Développement durable
Les enjeux environnementaux, économiques et sociaux sont au cœur même du développement durable. Par leurs actions à long terme, la responsabilité écologique, l’efficacité économique et la solidarité sociale doivent répondre aux besoins actuels, sans compromettre la capacité des générations futures. Chacun est donc appelé à agir à son échelle.
Pour l’AVGD, ces principes sont un leitmotiv important. Ses membres le défendent au quotidien. Pour eux, « acheter » en intégrant des aspects liés au développement durable incite l’économie privée à mieux prendre en compte la durabilité et à modifier ses pratiques de production et d’acquisition. L’objectif étant notamment de préserver les ressources naturelles, de diminuer les émissions (déchets, gaz, liquides) et d’assurer le bien-être sanitaire et social.
En intégrant cette règle déjà au niveau de son logo, l’AVGD place cette idéologie au cœur même de ses activités. Ressources naturelles incontestées mais limitées, la pierre et ses dérivés, une fois exploitées puis recyclées, répondent sans aucun doute aux concepts de l’écoconception et de l’éthique environnementale. Du berceau au berceau (cradle to cradle), la production industrielle des matériaux pierreux intègre à tous les niveaux une exigence écologique dont le principe tend vers zéro pollution et 100% valorisé.
Environnement
Dans le Canton de Vaud, il est du devoir de l’Etat de garantir un approvisionnement suffisant en matériaux pierreux, tout comme il est de son obligation d’assumer la gestion et la surveillance de ses gisements naturels.
Pour ce faire, il adopte des plans d’extraction et délivre une autorisation provisoire d’extraire des matériaux pierreux. A la fin de l’exploitation, la carrière ou la gravière est généralement comblée. Le terrain retourne alors à son affectation originale. Les dépressions dans l’exploitation deviennent souvent des biotopes humides garants d’un surcroît de biodiversité fort appréciée. Tout au long de la vie de l’exploitation et jusqu’à sa remise en condition, l’Etat surveille la bonne application des directives en la matière.
Travailler en accord avec le milieu ambiant
Les membres de l’AVGD travaillent activement dans le respect de la nature. Depuis des décennies, l’extraction du gravier se fait en totale accord avec le milieu naturel. Les intérêts de la faune et de la flore sont respectés.
Protection de la nature
La Loi sur la protection de l’environnement (LPE) protège les hommes, les animaux et les plantes, leurs biocénoses et leurs biotopes contre les atteintes nuisibles ou incommodantes. Divers inventaires fédéraux ou cantonaux rendent compte de l’ensemble des périmètres dignes d’intérêts à protéger sur la surface du Canton.
Avant l’ouverture d’une exploitation, une étude d’impact est réalisée, afin de vérifier que le projet ne portera pas atteinte à la nature. L’homme a toujours cherché à dominer la nature. Il a canalisé les cours d’eau, stabilisé les terrains. Tout est devenu « propre en ordre ». Les sites d’extraction et les décharges, surfaces ouvertes et en mouvement où le minéral est mis à nu, remplacent aujourd’hui certains milieux naturels qui ont presque totalement disparus. Ainsi, dans presque tous les sites, il est constaté que les périmètres d’extraction offrent fréquemment de nouveaux milieux pionniers ou humides, favorables au développement d’une flore ou d’une faune particulière. La collaboration étroite avec les associations de protection de l’environnement et les divisions des forêts et de la biodiversité de la Direction générale de l’environnement permet de maintenir dans les exploitations en cours des biotopes riches et variés tout au long de l’exploitation.
Protection du paysage naturel et bâti
Une gravière ou une carrière en exploitation n’échappe que rarement aux regards. Cependant si l’exploitation est bien conduite et gérée selon un programme précis, l’impact visuel peut être limité au strict nécessaire avec des réaménagements réalisés autant que possible au fur et à mesure de l’exploitation.
Transports
L’exploitation d’une gravière demande une maîtrise absolue des métiers liés à l’extraction et à la gestion des matériaux pierreux, tout comme à leurs transports.
L’administration cantonale compétente, de concert avec les membres de l’association, veille à l’optimisation des transports. Ceux-ci doivent générer le moins de nuisances possibles. Avant chaque exploitation, un pronostic en matière de bruit et d’émissions atmosphériques est réalisé. Pour obtenir l’autorisation cantonale, il doit répondre aux normes fixées par les Ordonnances sur la protection de l’air (Opair) et du bruit (OPB).
Suivant la région où se situe l’exploitation, des moyens de transports différents seront choisis : trains, camions ou bateaux pour les régions lacustres. Les exploitations dont la production peut être transportée toute ou en partie par le train seront toujours encouragées.
Protection de la population
Chaque projet est développé avec les autorités communales. Chaque exploitation tient compte de la protection de la population. Elle lui assure une sécurité routière totale et met à sa disposition tous les éléments nécessaires à son déploiement et à son amélioration constante : barrières, trottoirs, passages protégés, etc.
Eaux souterraines
Les eaux souterraines sont une ressource importante. Il convient de les protéger pour assurer une alimentation suffisante et durable en eau potable. La loi protège les nappes phréatiques et leur zone attenante. Les captages publics sont protégés par une zone S ou un périmètre de protection des eaux. Ils sont considérés comme une contrainte exclusive, écartant toute exploitation de matériaux dans ces secteurs. En ce qui concerne les sources privées, l’évaluation des impacts potentiels d’une exploitation est réalisée au cas par cas, secteur par secteur. Les évaluations hydrogéologiques ont une importance capitale dans la décision de l’Etat d’accorder ou non l’autorisation d’exploiter. Lors de l’exploitation, les eaux souterraines et la qualité des captages proches font l’objet d’un suivi attentif.
Contrôle des exploitations
Les sites d’extraction et de comblement sont soumis au suivi de leur exploitation par des bureaux spécialisés avalisés par l’Etat. Ces suivis font l’objet de rapports qui sont diffusés à l’Etat, responsable de la haute surveillance.
Ces types de suivi sont généralement :
- Suivi géométrique : contrôle des côtes et des emprises du projet;
- Suivi hydrogéologique : contrôle des eaux souterraines;
- Suivi pédologique : contrôle des travaux concernant les sols (décapages, remise en état, suivi agronomique de la reprise des cultures);
- Suivi écologique : suivi des mesures liées à la protection de la flore et de la faune (forêt, mesures temporaires dans le site, mesures de reconstitution sur l’emprise remise en état, mesures de remplacement hors du périmètre du site).
L’ensemble de ces suivis assurent que le projet est réalisé en respectant les prescriptions d’exploitation exigées par l’Etat dans l’autorisation.